Étiquette : édition
L’évolution des métiers de l’édition vue par Fernand Nathan
L’évolution des métiers de l’édition à travers les 130 ans de la maison d’édition Nathan (Pôle éducation et référence du Groupe Editis).
Le numérique et l’édition
Le Printemps du Numérique accompagne les salariés du pôle littérature du Groupe Editis dans les changements liés au numérique dans les métiers de l’édition.
La fabrication d’un livre
Le printemps du Numérique ou le partage des savoirs
L’édition de livre connaît une évolution importante de son environnement économique, de ses parties prenantes, de ses métiers. L’apparition depuis maintenant quelques temps du livre numérique et des liseuses va-t-elle entrainer les maisons d’édition vers des horizons complexes et nouveaux? L’évolution des modes de lecture et des habitudes culturelles va-t-elle redéfinir le rôle de l’Editeur ?
Et si finalement la présence du numérique dans un univers jusqu’à présent tourné vers le papier ne serait-elle pas une merveilleuse opportunité de poursuivre la transmission des savoirs, le partage des connaissances, l’éclosion de la créativité… voire de les développer davantage ?
Au cœur de toutes ces questions, les directions des ressources humaines se doivent, non seulement, d’accompagner le changement mais de l’anticiper afin de préparer au mieux les femmes et les hommes qui composent les entreprises.
Au sein du pôle littérature de Editis, depuis maintenant trois années, est mise en place, dans cette optique, une série de conférences dénommée le « Printemps du Numérique ».
Imaginé en 2009 et lancé en 2010 pour sa première édition, il a, dès le début, affiché plusieurs objectifs qu’il convient de rappeler.
Tout d’abord, il s’agit de créer et développer une culture numérique commune à l’ensemble des salariés. Que vous soyez au marketing ou au commercial, à la comptabilité ou au juridique, directement au contact des auteurs ou plus éloigné… quel que soit votre métier, vous pouvez acquérir cette culture numérique qui imprègne votre entreprise, votre secteur d’activité.
Le deuxième objectif est de permettre aux talents, aux experts du Groupe, de partager leurs savoirs, de transmettre leur expertise auprès d’autres membres de la même équipe, entendue au sens large, du même Groupe.
Enfin, le troisième objectif, et non le moindre, est de permettre à ces experts, fins connaisseurs de leur spécialité, de devenir des porte-drapeaux, des ambassadeurs du Groupe.
Ambassadeurs de la connaissance, porte-drapeaux du numérique
Ainsi, lors des deux premières saisons du « Printemps du Numérique », plus d’une vingtaine de salariés a revêtu ces habits d’ambassadeurs de la connaissance, de porte-drapeau du numérique. Plus d’une vingtaine de sujets ont trouvé écho dans un public composé de salariés, élargi également aux stagiaires complétant ainsi leur formation. Les évolutions juridiques, les nouvelles techniques de fabrication, l’importance des réseaux sociaux, les modes de lectures, l’internationalisation des auteurs, les différentes liseuses et leur langage, les nouveaux acteurs économiques… sont quelque exemples des sujets évoqués. Chaque rencontre est filmée puis mise en ligne sur le blog interne dédié à l’événement. Cette captation permet pour ceux qui n’ont pu assister à la conférence de la regarder et joue également un rôle de marqueur des évolutions et des connaissances.
Pour cette nouvelle saison qui débute d’ici quelques jours, les sujets ne manquent pas et le programme abrite de belles rencontres…
Au coeur de la création… évidemment !
Il n’est pas l’heure de faire un bilan du « Printemps du Numérique » – et dans l’absolu comment serait-il possible d’arrêter le digital ? – mais quelques intéressantes leçons à garder en tête.
La formation continue des salariés doit prendre des formes diverses et ne peut se contenter des formations catalogues proposées par des organismes de formation, quelles que soient leurs qualités.
Le partage est une valeur bien plus diffusée que, spontanément, certains peuvent le croire. Très peu ont été les refus de salariés à participer à cette aventure.
Le coût, relativement faible au demeurant, et le temps consacré à l’événement doivent être pris comme des investissements pour le futur.
Mais finalement s’il n’y avait qu’une seule leçon à retenir de cette expérience elle serait indéniablement sur la place de la fonction RH dans une entreprise. Au cœur de la création, évidemment !